Utilisateur:Pilot Robin/Histoire d'Aire-sur-la-Lys

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Le cœur historique vue du ciel

Aire-sur-la-Lys, bien qu'étant une ville de taille et de population modeste, a une riche histoire. Citée dès le IXe siècle, détentrice d'un castrum par la suite, la commune a été ballotté entre le comté de Flandre, celui d'Artois, le duché de Bourgogne, les Pays-Bas espagnols, pour finalement être définitivement rattaché au Royaume de France en 1713 suite à la guerre de succession d'Espagne. De ce fait, la ville a occupé pendant de nombreux siècles une place stratégique. Elle connaîtra un long déclin tantôt économique que culturel aux XIXe et XXe siècles, contrastant avec les dynamismes des villes voisines (notamment celles du bassin minier). La cité, une des plus peuplées d'Artois au XVIIIe siècle, n'a pas su profiter de l'essor démographique de la région au siècle suivant. Mais la ville demeure aujourd'hui un véritable concentré de monuments historiques, tant par son beffroi, ses églises ou ses places.

Origine légendaire[modifier | modifier le code]

Entre Pépin le Bref et Lydéric[modifier | modifier le code]

Les historiens régionaux tel que Jacques Malbrancq n'ont cessé de reprendre cette histoire et même de l'enrichir.

La légende nous renvoie aux temps mérovingiens. Au VIIe siècle, sous les rois descendant de Clovis, Phinaert le géant, maître de la Flandre, pille les voyageurs avoisinant son castel à Buc. Salvaert, un noble des environs de Dijon, chassé de son domaine, se rend en Angleterre avec sa femme enceinte y pour rejoindre un parent. Attaqué au Bois Sans-Merci, il est tué, et sa femme, Ermengaert,se réfugie dans une cabane où elle accouche d'un enfant. La bâtisse appartient à un dénommé Lydéric. Ce dernier découvre le nouveau-né, le baptise, lui donné son nom, le nourrit, l'élève jusqu'à ses dix ans, à partir du moment où l'enfant rejoint la cour d'Angleterre. A ses 20 ans, Lydéric revient en Gaule et convainc le roi Clotaire de mettre un terme aux agissements de Phinaert, et parvient à tuer ce dernier en duel judiciaire au pont de Fins. Il libère sa mère et obtient le titre de forestier des Flandres sous le nom de Lydéric du Buc. Il gagne la main d'une fille du roi et eurent beaucoup d'enfants dont fils prénommés Antoine et Buchard.

La région étant peu sûre, Lydéric décide en 641 de fonder un site défensif autour de la Lys et de ses affluents. Un fort est construit sur le Mont Saint-Martin, la population s'y regroupe, et une église y est construite dédiée au saint éponyme. Un second fort est bâti à la confluence du Mardyck et de la Laquette. Inguelbert, cousin de Lydéric, est établi châtelain des lieux. A sa mort, Antoine lui succède et construit une église dédiée à Saint Jacques sur le site l'actuelle collégiale afin d'y enterrer ses parents. Il érige des remparts autour de la ville. Son frère Buchart lui succède ensuite et créé la lignée des comtes d'Harelbeke.

Une centaine d'années plus tard, Pépin le Bref choisit la ville d'Aire pour y résider. C'est là que le grand écrivain Alcuin y instruit ses enfants Charlemagne et Isbergue. Pépin et Berthe sa femme sont inhumés à Aire. Leur fille, voulant se consacrer à Dieu, est soutenue dans sa vocation par Saint Venant. Le château est transformé en monastère. Le site sera rasé par de Vikings quelques décennies plus tard, est abandonné pendant 60 ans.

Telle est la légende airoise, variant par ci et là, du fait qu'elle fut écrite et réécrite par plusieurs sources, trois précisèment.

Les récits de fondation[modifier | modifier le code]